dimanche 29 novembre 2009



La princesse charmante existe-t-elle ??

Cette après-midi, j’ai U un semblant de discussion avec deux garçons.
Dans le but de préserver leur anonymat, nous les appellerons E et W. Ces deux jeunes hommes sont charmants, intelligents, incroyablement gentils. Ils sont aussi sportifs et ont de l’humour. Des gars parfaits n’est ce pas ??
Oui mais … car il y a un mais !! Si, si, ils existent :p

Mais, E et W n’ont vraiment pas de chances avec les filles. Je ne les connais pas vraiment mais à lire leur profil Facebook, j’ai l’impression de voir des petits morceaux de leur propre cœur éparpillés partout autour d’eux.

C’est le moment où je m’interroge … avec-vous remarqué que le mythe du prince charmant, de la princesse qui cherche l’amour est toujours envisagé d’un point de vue féminin. Je crois pouvoir avancer que 99% des comédies romantiques que j’ai vu concernent la recherche de l’amour d’une jeune femme. Elle a toujours le cœur brisé par un beau « co**ard » et décide de ne plus croire à l’amour oui voilà, il y a le fils du pâtissier qui passe par là et … on connaît tous la suite.
Par contre, les films où c’est un célibataire le héros sont très rares. Est-ce parce que les gars n’ont pas d’idéal féminin ? Parce que la recherche de l’amour c’est « un truc de fille » ?
Après tout, les garçons aussi ont un cœur et même que parfois ils s’en servent pour tomber amoureux … d’ailleurs la plus belle histoire intergalactiquement connue a été écrite par un certain Shakespeare … preuve que les gars aussi savent être sentimentaux !

Malheureusement pour eux, ils connaissent le principal danger d’une histoire d’amour. Gagner seulement un cœur brisé !
Certains garçons géniaux perdent parfois au jeu de l’amour. Ils ne leur restent alors qu’un cœur brisé.
Sur ce coup là, la solidarité féminine n’existe pas.
C’est vrai quoi, en tant que célibataire, j’enrage de voir que ces filles qui se comportent comme des égoïstes ont une chance incroyable mais qu’elles la gâchent sans se soucier des dommages collatéraux !!
Du coup, ces gentils garçons qui ne sont PAS « trop bons, trop cons » parlent d’avoir juste des PCR …

PCR …

Si vous êtes comme moi, vous devez vous demander mais c’est quoi un PCR ?

Plan Cul Régulier !

Parfaitement ! Après, il ne faut pas s’étonner que des filles normales, celles qui croient au prince charmant ne trouvent personne. Il ne reste que les gars salement amochés ! Et à nous de composer avec ça !

Non mais sérieux, des plans cul réguliers … pffff :p

Puis, ce qui me chagrine le plus, c’est que ces garçons malchanceux n’ont aucun exemple, aucune histoire à laquelle ils peuvent se raccrocher pour rester optimiste!
Quand, j’ai peur de rester célibataire pour le reste de mes jours à cause de mon fichu caractère, je pense toujours à Orgueil et Préjugés.
Quand j’ai peur de ne jamais trouver l’amour, je pense à 7 jours pour une éternité.
Et ça continu avec pleins d’autres histoires.

Du coup, comment faire comprendre à E et W, que l’amour ça existe vraiment et que nous sommes pas toutes pareilles ??
Si quelqu’un à la solution, je suis partante. Ca fera le bonheur de 5 personnes : E et W, leurs chéries et moi. (Car j’aime les histoires d’amour ;) )

samedi 3 octobre 2009

La douceur du miel.




Depuis le ramadan et un coup de foudre pour une pâtisserie de mon boulanger, j'ai envie de cuisiner avec du miel. (Le pain d'épice est trop fort pour moi)

En France, nous ne sommes pas trop connus pour cuisiner avec le produit des abeilles.
En revanche, il y en a qui gèrent ça très bien ... Vive les pâtisseries orientales !

Première difficulté : trouver un bon livre. Cela parait simple mais à part des livres sur le coucous ou les tajines, ben il n'y avait rien à Gibert, à Cultura, à la Fnac et Castela. Même résultat à Virgin ... sauf que là, il y avait une très gentille vendeuse qui a pris quelques minutes pour en chercher un. J'ai donc commandé "Pâtisseries orientales" chez Hachette Pratique.

Une semaine après, j'avais ce fameux livre entre les mains (juste avant la séance de sport du vendredi midi ^^)

Le lendemain, j'ai donc testé les samsas au miel. C'est aussi simple que bon.
Des amandes en poudres, du miel et un peu de sucre.
Des feuilles de bricks (la deuxième difficulté est de faire des triangles corrects.)
Une poêle et de l'huile.
Du miel pour faire tremper les samsas une fois qu'ils sont dorés. Oui oui, tremper ! Ils doivent être entièrement recouvert de miel. En fait, je les ai trempés immédiatement à la sortie de la poêle et j'ai attendu qu'ils refroidissent pour que le miel durcisse un peu et ne dégouline pas partout.

Troisième difficulté : ne pas tous les manger en trente secondes chrono !
C'est vraiment très bon. Je pense que ces samsas vont faire partie des gourmandises que je préfère.

Pour un bon gouter de fin d'été :
- Prendre une jolie tasse
- S'en servir pour se préparer un thé à la menthe très chaud
- Mettre quelques samsas tièdes dans une assiette
- Disposer le tout sur un plateau (*)
- S'installer dans un endroit calme
- Savourer !



(*) Il est beau ce plateau n’est ce pas ?? Normal, c’est moi qui l’ai fait !! Se sont des vrais morceaux d’oranges séchés qui sont pris dans de la « pâte de verre ». Un truc qui coûte super cher mais qui rend très bien ;) On peut manger dessus et ça se nettoie simplement avec une éponge humide. Les « bords » du plateau sont recouvert de papier recouvert de vernis colle.

dimanche 13 septembre 2009

"Et oui, c'est la reprise" comme dirait Zizou ...



Il y a des jours où l’on est surpris qu’il soit déjà si tard alors qu’on a strictement rien fait de la journée. Sachant que ce WE était mon dernier WE de vacances, je l’ai laissé filer sans penser à regarder l’heure.
La nuit commence à tomber, mettant un terme définitif à mon été.
Demain, c’est ma rentrée. Ma rentrée en troisième troisième année. Je suis partagée entre l’envie de fuir en Sibérie et une impatience (incompréhensible) d’y être déjà.
Mon sac est prêt, ma tenue aussi. L’ordinateur, le portable et mon appareil photo sont chargés. javascript:void(0)
Je suis en train de renouveler les chansons de popod et mon livre est choisi. (Orgueil et Préjugés pour m’aider à passer le cap. Je ne lirai sûrement pas entier, j’en ai juste besoin pour le premier jour).

Je n’ai toujours pas fait le deuil de mon redoublement et de mon départ raté pour Bordeaux. On a coutume de dire qu’il y a cinq étapes dans le deuil.

Le déni : je savais que je redoublais mais je n’y croyais pas. Je ne suis pas allée voir mes résultats pour ne pas avoir la confirmation de mon plantage. Quand j’ai changé mes vœux pour la bourse, sur 4 vœux, 3 sont restés pour Bordeaux. Juste au cas ou …

La colère : Colère d’avoir raté. Jalousie de voir les autres réussir. Colère de rester derrière. Culpabilité d’être jalouse. Colère car en vrai je ne savais pas quoi faire et je me sentais emprisonnée dans mes choix disponibles. Sachant que de toutes façons, je ferais comme d’habitude, je ferais le choix le plus raisonnable. Colère de savoir que je ferais ce choix même s’il n’allait pas me plaire.

L’étape du marchandage : heu celle là, je l’ai zappé … on marchande des choses qu’on peut ou pense pouvoir obtenir. Une licence, même si on pleure beaucoup, même on hurle très fort ben ça n’arrive pas comme par magie dans la boite aux lettres.

La dépression : Cette étape semble ne pas avoir de fin. J’ai l’impression que cet état me colle à la peau. Je lutte, parfois je gagne, parfois je perds.

L’acceptation : Celle là, je l’attends …

Pour terminer mes vacances, et conclure ce WE en ayant malgré tout l'impression d'avoir fait quelque chose de ma journée, j’ai préparé un gâteau genre pain d’épice : avec du miel et un mélange d’épice. Je suis déçue, on ne sent pas le goût du miel et en plus, il est un peu sec … Je dois absolument trouver un livre de recettes sur « comment cuisiner le miel ».

Humeur : mélancolique.
Musique : aucune.
Envie de : savoir ce qui m’attend …
Livre : Le tome 10 et le 11 de l’Epée de vérité. Je lis un peu d’un, un peu de l'autre … ils sont en anglais, même pas je vous raconte le bazar mdr
Petit bonheur : Je vais enfin pouvoir étrenner mon nouveau sac Lollipop spécial fac ^^
Petit malheur : ne pas savoir ce qui m’attend :p

vendredi 28 août 2009


Dans la vie, il y a des choses qui me font peur : les araignées, rentrer seule la nuit, avoir un accident de voitures, les requins ou les monstres marins, les vagues trop grosses qui m'empêche de remonter, les hommes trop machos, la solitude ...

Puis il y a des choses qui me terrorise. Me paralysent et me détruisent à petit feu. Dans cette catégorie on trouve : mes échecs, les disputes de mes parents et mon père !

Je peux gérer les premières choses. En serrant les dents et en puisant tout au fond de moi, je suis capable d'écraser une araignée, de conduire, de marcher sur le petit chemin non éclairé derrière chez moi pour revenir de la fac à 20h en plein hiver etc.

En revanche, les choses de la seconde liste, je ne sais pas quoi faire. J'ai beau serrer les dents, m'imaginer ailleurs, augmenter le volume de la musique. Rien n'y fait.
L'année dernière, à la même époque, "on" m'avait promis que je serai libre dans un an. J'avais encore plus de 300 jours à tenir mais après, je serai tranquille.
C'était faux et archi faux. Et maintenant je dois me taire et encaisser une année de galère supplémentaire !?!

Et je fais ça comment ? Il n'y a que dans Kill Bill que l'héroïne enterrée vivant revient à la surface ...

Je reconnais que cette année, j'ai peut être une alliée ... ma maman. Mais c'est pire, je dois en plus porter la culpabilité de son malheur quand elle prend ma défense !

Life sucks ;)

Si jamais quelqu'un à la solution pour ma survie je suis acheteuse. Les antidépresseurs ne comptent pas lol

Humeur : épouvantablement pessimiste.
Musique : une berceuse secrète pour me consoler.
Envie de : liberté et de paix.
Livre : aucun
Petit bonheur : cette aprem, j'étais au ciné. L'abominable vérité est un film très drôle.
Petit malheur : aucun ... juste des gros :p

vendredi 10 juillet 2009

A la guerre comme en amour ...

A la guerre comme en amour …

De retour de Brest … enfin, tout est relatif. Je suis dans le train depuis 9H ce matin mais j’arriverai à Toulouse que ce soir à 21h15.
Il est 12h16 … il me reste encore quelques heures à passer dans cet objet roulant identifié.

Je suis partie il y a exactement 19 jours. C’est la première fois que je passe un moment aussi long en dehors de la maison.

Je suis mitigée à l’idée de rentrer. Vivre sur une base avec des gens qui pensent pour vous est très rassurant. On se sent à l’abri, les intrus ne sont pas autorisés et il y a des règles pour tout (mais aussi n’importe quoi).
Je suis un peu triste de quitter ce club med marine (visites de bateau, sorties en mer, balade en bord de mer, barbecue etc)
Je suis beaucoup triste de quitter certaines personnes sans avoir U le temps de faire ce que je voulais vraiment. Je sens que je vais regretter de ne pas avoir assouvis une envie d'un baiser sauvage et caché pendant encore quelques temps :p

Je suis soulagée de rentrer. Je commençais à me perdre en cours de route : passer toutes mes soirées de libre dans un/des bars, raconter mes sentiments à un peu tout le monde, trainer qu’avec des mecs … Il se peut aussi que j’ai un peur de ce que j’aurai pu devenir à rester là bas. Oh non, je ne dis que j’allais passer de la fille sage à la fille qui fait n’importe quoi. Simplement il est possible que l’influence militaire, du groupe me soit plus néfaste que je ne le pensais.
Je suis pressée de rentrer pour me retrouver : avoir le temps de lire, dormir quand je veux et surtout jusqu’à l’heure que je veux, de pas devoir petit déjeuner de 6h30 à 7h, déjeuner de 11h30 à 12h30, diner de 18h30 à 19h.
Je suis contente de rentrer pour récupérer trois semaines de courtes nuits (je ne comptes pas les semaines de révision avant mon départ …)
Je suis très contente de rentrer pour éviter une certaine personne.

Maintenant, je vais devoir digérer un regret, des remords, essayer de redevenir moi (la fille trop sage mais fidèle à elle-même).

Boire pour oublier, c’est d’une banalité effarante ! Je m’en veux d’avoir voulu faire comme tout le monde alors que je ne suis pas ce genre. Cependant, je dois avouer que sur le moment c’était très drôle ! C’est toujours ça de pris !

Je dois aussi m’inscrire sur facebook … je vais renier un de mes principes (un de plus, un de moins, question d’appréciation mdr)
Il se retrouve que pour rester en contact avec les gens, il semblerait que ce moyen soit le seul qui existe au monde.
Les gens ne veulent pas être fichés mais voilà qu’ils sont prêts à donner tous les détails de leur vie sur ce site mondial … faudrait qu’on m’explique !
Certes je m’inscris sur facebook, mais je vais suivre les bons conseils d’Antoine (un gentleman, un vrai ;) ). A savoir mettre mon nom, mon age et basta. Le but n’est pas d’étaler ma vie (j’ai ce blog pour ça) mais je pouvoir garder un lien avec les gens de la PMS.
C’est triste, je me souviens d’un temps où on s’échangeait nos adresses avec la promesse de s’écrire de longues lettres … J’aimais bien ce monde communication pour « rester en contact ».
D’ailleurs, l’idée de rester en contact a le don de me dépiter. Ou comment facebook peut concilier le mépris d‘une personne dans la vraie vie avec la très belle phrase :  « on se croisera sur facebook ».
Oké : donc en vrai je suis ignorable mais sur facebook je suis fréquentable. C’est pas que j’ai envie de dire « nard Co » mais disons que je le hurlerai bien !!! Juste pour me défouler car en vrai, je ne le pense pas … hélas.

Je suis en train de réaliser que sur le moment, j’ai adoré « prendre ce râteau ». C’était la première fois que je vivais un truc de ce genre. C’était à mon tour d’être la triste héroïne dont le cœur est piétiné par ignorance, par timidité, par vengeance. J’ose espère que cela n’a pas été fait par méchanceté.
J’avais des frissons dans le ventre, le cœur qui battait très fort, une furieuse envie de courir, de faire quelque chose de stupide et l’impression que ma tête ne me commandait plus. Je marchais et seul m’importait ce désir furieux empli de pourquoi, d’envie de montrer que je valais mieux que son snobisme. J’étais aussi jalouse de celle à laquelle il parlait alors qu’il m’évitait.
Je voulais être le centre de son monde et je voyais ça comme un défi ! Il me fallait réussir …
« En amour comme à la guerre tous les coups sont permis ».
Je n’ai pas osé obéir à cet adage … finalement, je suis restée moi-même malgré tout !

En fait, pour résumer, ça a été la semaine des premières fois :
-premier 50cl de bière dans un bar
-premier râteau
-première tentative de vie en collectivité sur le long terme
-première fois que j’arrive si bien à cacher le fait que je n’appréciais pas certaines personnes
-première fois, paradoxalement, où je me suis laissée entrainer par le groupe : ne pas cacher des choses que j’aurai dû taire, sortir le soir, n’être jamais ou presque seule
-première fois que j’ai mangé avec des personnes qui m’enrageaient. Adieu mon principe du « mieux faut être seule que mal accompagnée ».
-première coupure avec ma famille
-premier découvert (mdr)
-première reconnaissance militaire … je suis officiellement Second Maitre.
-première fois que je laisse passer autant de temps sans penser à des détails pratiques et futiles comme où je vais l’année prochaine, Est-ce que j’aime toujours le droit, qu’est-ce que je veux faire plus tard, comment va maman, comment va Mathieu …

Et là, je me demande qui je suis vraiment. Suis-je moi quand je fais n’importe quoi en groupe. Où alors, le suis-je quand je suis seule et raisonnable ?

13h : j’espère qu’il y aura une boulangerie en gare de Nantes !
Parce que j'ai strictement rien à manger et à boire.

mardi 9 juin 2009

La star, c'est moi ^^

La preuve en image !

Up and down ...

UP
Ce matin, j'ai réussi mon code !
C'est génial, je suis super soulagée, tout va bien.

J'ai célébré ça en rendant honneur à mes premiers cassis (ceux qui se mangent, pas les ralentisseurs). Voici un cake cassis et banane.



Je n'aime pas trop les cassis "natures". Ils sont acides.
En revanche, après cuisson, ils sont très doux, sucrés et fondant.
Ce qui fait que j'adore les mettre dans des gâteaux.

La recette :
250g de farine, 150g de sucre, 3 œufs, 1 sachet de levure, un petit verre de jus d'orange, 50g de beurre fondu.
Tout mélanger, rajouter deux bananes écrasées. Il ne faut plus distinguer des morceaux de bananes. (Vive le fouet électrique ;))
Rajouter le cassis.
Beurrer un moule à cake, enfourner à 180°.

Inutile de chercher la recette dans le livre de la dernière image car elle n'y est pas. Il m'a été utile seulement pour avoir la base la pâte.


Down
En fin d'aprem, j'ai U la première partie de mes résultats ...
Ce n'est pas d'un cake au cassis que j'avais envie mais d'un au chocolat ... anti-dépression !

dimanche 7 juin 2009

La marine, c'est fashion !

Si c'est vrai ... Suffit de faire un peu shopping pour se rendre compte que la marine a la classe.

L'avantage que j'ai sur les fashion-victime, c'est que moi, je suis une vraie marinette !
J'ai donc le droit absolu de profiter de cette mode sans pour autant être classée dans la catégorie : mouton de la mode.



Voici mon look porte bonheur spécial réussir ses exams pour partir à Brest !
Ben oui, si je rate mes exams, j'ai 99% de certitude d'être à la seconde session. Sauf que cette second session lieu le 25 Juin. Or, j'ai été accepté à la Préparation Militaire Supérieure qui se déroule du 22 juin au 10 Juillet !

22 Juin, 25 Juin, 22 Juin, 22 Juin ... vous voyez le problème !
Je me dis qu'en portant déjà ce genre des fringues, j'attire le Dieu de la Marine.
J'ai donc le fabuleux tee-shirt que Fernanda a acheté spécialement pour moi à Disney. (encore merci)
Puis, j'ai un pendentif avec une ancre ...
Enfin, un tee-shirt à rayure comme les vrais marins !

Je crois qu'on me proposerai de boire de l'eau salée pour me porter chance, je le ferai. J'ai tellement envie de partir !
C'est rageant de savoir que d'une seule note dépend peut être pas mon avenir mais au moins un tournant de ma vie. Si la pms se passe bien, si j'aime ça, si je n'y vais pas, si je ne peux pas m'y représenter, si ...
J'ai l'impression d'avoir une chance à porter et j'ai peur qu'elle passe sans m'attendre.

M'enfin, comme on dit : Wait and "sea" ( ;) ) pour le prochain épisode.

Humeur : gourmande. Une tarte à la framboise en guise de dessert ...
Envie de : faire passer le temps plus vite pour enfin savoir.
Livre : L'insigne du chancelier de Dave Ducan (de la fantasy)
Petit bonheur : demain je reçois mes sac Lollipops !
Petit malheur : c'est long d'attendre !

samedi 30 mai 2009

Madeleines



Un petit peu d'histoire:
La madeleine de Commercy porterait le prénom d'une jeune soubrette de Commercy, Madeleine Paulmier, servante de la Marquise Perrotin de Baumont, qui en 1755, fabriqua ces gâteaux pour le duc Stanislas Leszczyński. Cette tradition lorraine s'est prolongée jusqu'à nos jours.

Selon d'autres sources incertaines, la madeleine remonterait à l'origine du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, où une jeune fille nommée « Madeleine », aurait offert aux pèlerins un gâteau aux œufs, moulé dans une coquille Saint-Jacques (qui est l'emblème du pèlerinage).


Depuis le début de cette année, je suis en pleine folie Madeleine. C'est un gâteau qui se fait rapidement. Qui est certes très simple mais aussi très bon. Puis c'est une vraie gourmandise : on en mange une, puis une autre, puis une autre et quand je relève la tête, le plat est vide ...Ensuite, elles sont parfaites avec un chocolat chaud mais aussi avec un milkshake à la fraise. Enfin, elles sont parfaites pour les petits faims (et les grandes ^^)

Il y a deux sortes de madeleines sur la photos. Des marbrés au chocolat et d'autres à l'orange confite.
J'en avais prévu au miel mais j'ai U un soucis de cuisson ...

Pour les gourmand(e)s :
Madeleines à l'orange confite :
3 œufs, 150g de beurre selon la recette mais moi j'en mets à peine 50g, 1 cuillère à café de levure chimique, 150g de sucre semoule, 140g de poudre d'amande, 40g d'écorce d'orange confite (j'en rajoute toujours un peu plus), 2 cuillères à soupe de fleur d'oranger.

- Couper l'écorce d'orange en petit morceau et réserver.
- Battre les œufs avec le sucre. Ajouter la farine, la levure, la poudre d'amande, l'écorce d'orange, l'eau de fleur d'oranger et le beurre fondu.
- Mélanger jusqu'à obtenir une pâte homogène.
- Laisser reposer au moins une heure au réfrigérateur.
- Préchauffer le four à 270°. Mettre les madeleines pendant 4 minutes à cette température. Puis baisser le four à 210° pour 4 nouvelles minutes.
-Attendre quelques minutes avant de démouler les madeleines.

Madeleines marbrées au chocolat :
3 œufs, 150g de beurre selon la recette mais moi j'en mets à peine 50g, 1 cuillère à café de levure chimique, 150g de sucre semoule, 1 sachet de sucre vanillé 80g de chocolat en poudre. (Le Van Hooten est excellent ...)

- Battre les œufs avec le sucre. Ajouter la farine, la levure et le beurre.
- Mélanger jusqu'à obtenir une pâte homogène.
- Diviser la pâte en deux partie. Une restera nature et dans l'autre, il faut ajouter le chocolat en poudre.
- Laisser reposer au moins une heure au réfrigérateur.
- Préchauffer le four à 270°. Mettre les madeleines pendant 4 minutes à cette température. Puis baisser le four à 210° pour 4 nouvelles minutes.
-Attendre quelques minutes avant de démouler les madeleines.

A ce qu'il parait, tiède, elles sont encore meilleures. J'en sais rien, je n'ai jamais le temps d'en manger lol
Mes moules sont en silicones et ils sont très biens. C'est d'ailleurs les seuls moules en silicones qui me conviennent. (Je n'aime pas ceux pour les cakes.)

Voilà, voilà.

Ha oui ... les droits d'auteurs.
Mes recettes viennent de ce livre (souvenir du salon du livre) :
MADELEINES -NOUVELLES VARIATIONS GOURMAN...
Auteur(s) :
PANTALEONI LUCIA
Editeur : Solar
Prix : 6€90

samedi 23 mai 2009

J'abandonne



Quatrième de couverture a écrit:
" D'un signe, mon collègue me fait comprendre qu'il est encore trop tôt, qu'il vaut mieux attendre encore si nous voulons avoir une chance. Les hyènes que nous sommes ne sont jamais pressées. Elles tournent des heures autour de leur proie en attendant qu'elle faiblisse et se couche. C'est pourquoi nous ne présentons notre demande que lorsque le client est allé au bout, tout au bout de son chemin. C'est quand il est bien tendre, comme dit mon collègue, qu'il faut bondir et le dépecer. Et nous bondissons. Mais aujourd'hui, je ne veux plus bondir.


Il semble que cette édition soit épuisée.
En poche chez Folio avec une couverture atroce :
Pages : 111
Prix : 4€30

Le narrateur est une hyène. C'est de la sorte que sont surnommés ceux qui "attrapent" les proches d'un défunt tout frais afin de lui faire signer les papiers pour le don d'organe.
Chaque jour, cet homme est confronté à la mort. C'est toujours plus facile quand ça concerne les autres ... mais comment faire face à la mort de la femme qu'on aime ? Là, les choses deviennent compliquées.

Pourquoi j'ai choisi ce livre :
Parce que faut être honnête, mais aussi j'aimerai bien abandonner ! Avoir le pouvoir de dire stop et de mettre à l'abri pour quelques temps.

Pourquoi j'ai aimé ce livre :
- Pour l'écriture très émouvante et "réaliste et actuelle".
Le narrateur en a ras le bol de ce monde vulgaire, violent, aveugle, incompréhensible etc
L'auteur utilise de vrais faits divers pour mieux implanter son héros dans notre réalité : l'affiche de Bigard "qui met le paquet", un meurtre dans un train et aucun passager qui bouge, la retraite de Céline Dion, la multiplication des Yougoslaves mendiants avec les petits "shootés" pour qu'ils restent sans réaction des heures durant etc etc
C'est violent, triste et prenant. Le narrateur va-t-il finalement tout abandonner ou l'amour de sa petite fille sera suffisant pour qu'il remonte à la surface ?

- Pour la construction du récit : une nouvelle "cliente" vient au bureau des hyènes. Installée dans le "confessionnal", les hyènes attendent le bon moment pour lui sauter dessus. C'est à travers les réactions de cette maman que le narrateur va se dévoiler par de multiples flash-back et des passages où il s'adresse à cette femme sans lui parler pour autant.

- Pour la fin. C'est une fin "ouverte" donc au lecteur de choisir celle qu'il souhaite. Perso, l'histoire se termine bien

Livre à fuir :
Si vous n'aimez pas les livres tristes ou qui sont des balades où il faut se laisser emporter.
Si vous cherchez l'évasion ou quelque chose de comique

samedi 9 mai 2009

Le sumo qui ne pouvait pas grossir



Sauvage, révolté, Jun promène ses quinze ans dans les rues de Tokyo, loin d'une famille dont il refuse de parler.
Sa rencontre avec un maître de sumo, qui décèle un « gros » en lui malgré son physique efflanqué, l'entraîne dans la pratique du plus mystérieux des arts martiaux.
Avec lui, Jun découvre le monde insoupçonné de la force, de l'intelligence et de l'acceptation de soi.
Mais comment atteindre le zen lorsque l'on n'est que douleur et violence ?
Comment devenir sumo quand on ne peut pas grossir ?

A l'envers des nuages, il y a toujours un ciel...



Résumé : Site Officiel de Eric Emmanuel Schmitt

Remarques :
Pages : 101
Prix : 10€
5ième volume du Cycle de l'Invisible.

Pourquoi le lire ?
C'est EES donc forcément ça va être bon comme une glace prise en pleine après midi au bord de la mer.
Quand il sort un nouveau livre, je ne réfléchis pas. J'achète car je sais que je vais aimer. Je n'ai jamais été déçue sachant que ce livre est le 11 ième que je lis de cet auteur.

Le cycle de l'invisible part d'une idée très noble : présenter les religions sans en faire de la propagande. C'est très doux et très tolérant.
Milarepa évoquait le Tibet.
Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran sur l'islam.
Oscar et la dame rose (le plus triste selon moi) est écrit sous forme de lettres adressées à Dieu par un enfant mourant
L'enfant de Noé : Juif "contre" Catholique. Contre est très mal employé : un prêtre recueille des enfants juifs pendant la second guerre. Mon préféré de la série.

Puis vient enfin cette histoire de sumo qui est juste prétexte à faire "la morale" sur le fait de s''accepter soi même mais aussi la famille et les bagages que l'on traine derrière soi.
Cependant, c'est tellement bien écrit que le livre n'est pas moralisateur. C'est plutôt un moyen de prouver à ceux qui ne croit en rien et encore moins en eux même que leur vie peut changer.
Encore faut-il accepeter l'aide proposée et avoir le courage d'être maitre de son destin.
Jun souffre pas mal au fil de son "entrainement" de sumo, mais il parvient à avoir l'énergie nécessaire pour survivre à tout. Y compris quand son "guide" le place face à ses propres démons.

J'oubliais, la phrase finale est "à croquer"

Pourquoi ne pas le lire ?
Il faut être honnête : il ne se passe rien dans le livre !
C'est un "essai philosophique" donc même si l'histoire à un début, un milieu et une fin, elle a rien de palpitant, de mystérieux, d'intriguant etc etc
Ensuite, il faut aimer les histoires courtes. Le but n'est pas de raconter une grande aventure juste un petit moment de la vie de Jun et de montrer l'influence de la zen attitude sur sa vie. Rien de plus, rien de moins.

lundi 23 mars 2009

Salon du Livre à Paris


Va chercher bonheur au Salon du livre

Je prends l’avion un vendredi 13 … je ne suis pas vraiment superstitieuse mais j’avoue que je ne suis pas très rassurée à l’idée de quitter le sol pile poil ce jour là. J’ai toujours une petite appréhension quand l’avion décolle. Comment un truc si lourd peut « flotter » ? (Je me pose la même question pour les bateaux !!)

Après avoir retrouvé Fernanda, nous allons déposer sa voiture chez la cousine de la tante à la cousine de sa mère. A moins que ça soit la cousine de la cousine à sa mère ? Ou alors … Bref, chez quelqu’un de sa famille. Cette cousine/tante/ relation est gardienne d’un hôtel particulier. Un hôtel particulier en face de la tour Eiffel. Un hôtel particulier en face de la tour Eiffel avec un interphone doré !!
A être si près de cette dame de fer, il est hors de question de ne pas aller lui dire bonjour. Puis, à être à ses pieds, pourquoi de pas en profiter pour grimper ses 668 marches et atteindre son second étage ? (Il fait nuageux inutile d’aller au sommet). Fernanda ne résiste pas à mes yeux de biches et accepte de jouer l’alpiniste citadine.
Bon, ça ne casse pas 4 pattes à un canard mais ça permet de me prouver que je suis réellement en vacances ! Pas d’obligations, pas de culpabilité, pas de personnes qui attendent quelque chose de moi, pas de gens pour me demander de faire un truc et je dois des comptes à personne !! C’est pas la liberté mais ça y ressemble pas mal !

Ce premier déjeuner parisien sera … portugais ! C’est bon, c’est gras et salé … hummmm !!! D’ailleurs, il faudrait que je récupère la recette de la vinaigrette ! Enfin une vinaigrette avec du gout sans être acide ni trop salée !!

Les heures de l’aprem filent entre les différents métros que nous prenons. Je passe l’étourderie de Fernanda qui a oublié ses places du salon dans sa voiture … ^^

Après un rapide arrêt à l’hôtel, le moment béni (au moinS) approche à grand roulement de métro.
Et voilà, j’y suis !!! Au salon du livre !! A part des livres, il y a rien d’autres que des livres, des albums, des mangas, des essais, des bandes dessinés, des autobiographies, des livres scolaires …

Pour ce premier jour, nous passons 3/4h à trainer entre les différents stands … Il m’est absolument impossible de résister à quelques achats :
- Une situation extrêmement délicate de Marc Haddon. (Son premier livre est fascinant, j’ai bon espoir avec celui là).
- Un livre de cuisine : Recettes de Madeleines. ( C’est facile à réaliser et tellement bon pour un gouter du dimanche après midi.)
- Lullaby de JM Le Clézio. C’est un livre jeunesse acheté pas spécialement pour l’histoire (qui s’avère pas si mal pour le peu que j’en ai lu). J’ai pris ce livre pour son titre. Une des phrases clés de ma chanson fétiche est I need a lullaby ou en français dans le texte : J’ai besoin d’une berceuse ) La chanson est ma berceuse pour adulte (dixit Linda Lemay) et donc j’aime bien l’idée de retrouver ce mot dans ma bibliothèque !

Vers 19h30, il faut quitter le salon … heureusement qu’on y revient demain !
La soirée se résume à MacDo, Bones et Bonne nuit !

Samedi 7h30, le réveil de Fernanda sonne sur une note d’optimisme … (une histoire de cœur brisé ^^). Debout si tôt, c’est rude mais c’est pour la bonne cause !
Et là, mais alors là, c’est du bonheur à l’état pur : une journée entière dans une salle blindée de livres que même si je passais littéralement ma vie à lire, je n’en viendrai pas à bout !! Dire que j’ai passé ma journée dans ce cocon littéraire … C’est loin le 19 mars 2010 ??
Donc, la veille, nous avons établi un programme des dédicaces que nous voulons. Le programme est chargé mais presque jouable. C’est ainsi que j’arrive à obtenir l’autographe de Guillaume Musso, écouter la moitié de la conférence sur les adaptations d’œuvre littéraire à la télévision et retourner faire la queue pour le gribouillage de Katherine Pancol. L’avantage d’être 3, c’est que nous pouvons être à trois endroits à la fois !

La journée s’écoule lentement mais si rapidement qu’il est déjà 18h30. Au moment de partir, j’ai droit à un énième cadeau : l’auteur de l’album jeunesse Les amants papillons est en dédicace. Quand j’achète mon livre, la vendeuse me dit clairement que je n’aurai as de dédicace car les auteurs auraient dû partir depuis déjà 30 minutes … Je fais la rebelle et l’air de rien, me place à l’arrière de la queue. J’ai trop la trouille que quelqu’un s’aperçoit de ma fraude et me demande de partir. Avec beaucoup de chance et un petit mensonge, j’ai pu obtenir cette dédicace !!
Bilan de la journée :
- Un livre sur Concorde dédicacé pour Mathieu.
- Brisingr dédicacé par la traductrice
- Les lois de la gravite de Jean Teulé avec une super dédicace.
- Les Amants Papillons avec un beau dessin et un petit mot qui en dit beaucoup sur moi …
- Encore une danse de Katherine Pancol
- Et tomber lentement dans un immense amour de la même auteur.

Le soir, il faut récupérer la voiture! Je découvre les fraudes parisiennes ou passer à 3 sur le même ticket de métro … (C’est la journée rébellion mdr) Je découvre aussi la tour Eiffel scintillante ! Tout comme, je découvre Hippopotamus … Au passage, je ne suis pas une morphale, mon assiette était juste moins remplie que celles de Sarah et Fernanda :p Au fait, Dieu existe, il a inventé le salon du livre et les glaces Ben and Jerry’s !!!

Il y eut un samedi, il fallait bien un dimanche !
Dernière matinée au salon … deux livres achetés et dédicacés !!
- Seigneur de guerre de Erik L’homme avec sa signature et un petit mot très sympa. Que pouvait-il me marquer d’autres après avoir appris que je voulais donner le nom de son héros à mon fils ? ) (Dire que je lisais cet auteur au collège! )
- Phèdre en bande dessinée dédicacée par le dessinateur.

Midi arrive bien trop vite et je dois déjà reprendre l’avion.
Des livres pleins la valise, des souvenirs pleins la tête, une bonne humeur aussi grande que la tour Eiffel et mes idées tellement nettoyées que j’ai du mal à y croire ! C’est donc ça vivre le moment présent ? Faudra que je retente l’expérience !

Toutes ces choses que je n’ai pas dites :
- quelle joie de retrouver Fernanda et Sarah.
- l’année prochaine, j’y retourne mais sur 5 jours cette fois ci !
- cette fois-ci, on prendra un hôtel mieux desservi … ça évitera les retards et de se perdre.
- de même il faudra laisser le GPS de N. … il était surement piégé par sa collègue ;)
- j’ai encore loupé Eric Emmanuel Schmitt
- je voudrai bien habiter dans un hôtel particulier plus tard ;)
- je suis redescendue avec pleins de bonnes résolutions : je pense à moi puis si j’ai le temps aux autres. Je ne sais pas encore comment je vais faire mais bon !
-j’ai été (presque) très sage : j’ai dépensé la moitié de mon budget.
-j’ai été égoïste : j’ai rien ramené pour mes proches (juste pour Mathieu)
-certes j’ai des livres mais je ne sais absolument pas quand je vais avoir le temps de les lire !
-j’ai enfin un objet de la collection de maquillage Paul and Joe édition limité Disney. Un baume à lèvres « Aristochat ». Les autres produits étaient épuisés … (Ces produits sont vendus exclusivement à Paris …)
- Vivement l’année prochaine !!

dimanche 8 mars 2009

Journée de la femme.

Je cherchais une idée originale manière d'avoir un truc intéressant (pour une fois) à poster sur le blog qui illustrerait cette journée.
J'ai trainé sur le net à pour apprendre qu'en 2009, il se passait encore ça :
  • une femme gagne en moyenne 2o% qu'un homme qui occupe le même poste qu'elle avec des qualifications identiques.
  • 1homme sur 20 est un jour une"victime", contre 1 femme sur 10.
  • Sur 40 sociétés du CAC 40, 23 n'ont aucune femme aux postes les plus importants.
  • 97% des prisonniers sont des hommes ...
  • Une femme de 32 ans mariée et ayant 3 enfants a 37 % de chances en moins d’être convoquée à un entretien d’embauche. Les candidatures de femmes avec enfants sont clairement repoussées sauf pour certains types d’emploi.
  • Sur les 4,1 millions d'actifs à temps partiel, 83% sont des femmes (Insee). Le taux de travail à temps partiel chez les femmes est fortement corrélé au nombre d'enfants en bas âge présents au foyer.
  • Sur 630 prix littéraires distribués depuis le début du XXième siècle, 15% ont été attribués à des écrivains femmes.
  • Une étude du CSA montre la très nette sous-représentation des femmes : un tiers des personnes alors qu’elles représentent plus de la moitié de la population des 15 ans et plus. En même temps, si c'est pour être représenté par des pubs comme celle pour AXE, mieux vaut aucune représentation !
J'ai aussi trouvé ce genre de pub



Pour nous : "Sois belle et pas instruite". A eux : "Wahoo intelligent et soucieux de la planète" !


J'ai aussi trainé sur le site des chiennes de garde et de La meutes. Depuis 2001, le site recense les publicités machistes, insultantes ou dégradantes pour les femmes ... Non seulement elles sont super nombreuses mais en plus parfois, je me demande comment des gens peuvent les imaginer ou pire comment d'autres personnes peuvent les valider ...
Perso, s'il y a bien une pub qui me sort par les oreilles, c'est celle AXE ... mais oui, vas y continuer de croire qu'il suffit de ce déo pour m'attirer ... ridicule !! D'ailleurs, Petit Frère a interdiction de porter cette marque mdr

Mais il y aussi des bonnes suprises :
Non seulement, pas de filles nue mais en plus, on nous donne le droit de conduire ce genre d'engin ! C'est super !! De même, la marque précise implicitement aux motards que les motardes aussi peuvent exister !!
De même, j'aime beaucoup les pubs pour l'entreprise Vinci. Elles montrent souvent des femmes qui occupent des boulots réputés pour les hommes.

Puis enfin, il y a mes préférées, celles de Dove. Enfin des filles normales : ni grosses, ni mince, ni somptueuses, ni moches ... des filles comme moi, comme la majoritée de la population !!
Ben oui, les autres pubs montrent des filles "parfaites" ... sauf que la perfection n'existe pas donc ces filles là ne peuvent pas exister ! D'ailleurs, quand on regarde bien, elles ne sont pas souriantes, sont longilines sans aucunes formes et là de representer la gente féminime. Pourtant, nous sommes censées prendre exemple sur elles ... chercher l'erreur !!


Pour terminer, des films produit par Dove :




La lutte est loin d'être terminée ;)

mardi 3 mars 2009

Sonnet

Je ne suis pas très poème,
Je trouve ça très cliché.
Pour ce Sonnet, je fais une exception !


A me poursuivre, Monde, que gagnes-tu ?
Où est l'offense puisque je cherche
à mettre des beautés dans ma raison
plutôt que ma raison dans des beautés ?

Je n'estime ni les trésors, ni les richesses
et j'éprouve plus de contentement
à mettre les richesses dans ma pensée
plutôt que ma pensée dans les richesses

Je n'aime pas la beauté qui vaincue
est la dépouille civile des âges
ni la richesse perfide ne me plait.

car je préfère telle est ma vérité
consumer les vanités de la vie
que consumer ma vie en vanités.

Sonnet de Sor Juana Ines De La Cruz. (1651-1695)
Poétesse Mexicaine qui pourrait faire partie des héroïnes que j'admire. (Le côté Bonne Soeur ... je trouve ça moins admirable ^^).
Elle s'est énormément battue pour l'éducation des filles ce qui lui a valu quelques soucis ... (comme d'habitude ! )

Je ne sais pas pourquoi ces mots là me plaisent énormément. C'est surement un coup de cœur passager mais j'ai l'impression que ce sonnet dit ce que je ressens parfois. Vis à vis de certaines situations, certains comportements ...


jeudi 19 février 2009

Macarons.


Cinquième tentative et je suis assez fière du résultat *fait la belle*

Les coques sont "natures" : la recette de base avec du sucre vanillé (maison) et c'est tout.
Pour les fourrer, j'ai pris de la confiture de mûres (maison), du miel et du nutella !!
C'est trop trop bon !!!
Seul bémol : je dois apprendre à me servir correctement de la douille. Là il y a des petits "becs". Du coup, pour qu'ils tiennent bien à plat, j'ai dû râper la coque du dessous.

Humeur : Satisfaite ^^ ,
Musique:
Envie de : regarder une bonne série, lire un bon livre, écouter de la bonne musique ...
Livre : Les piliers de la création Tome 7 de la saga : L'épée de vérité.
Petit Bonheur : Sucré, oeuf de course ;)
Petit Malheur : Les panneaux de signalisations que je révise pour le code. Beurk !!

Une petite dernière pour la route :


samedi 14 février 2009

Faut pas se laisser aller.

St Valentin oblige, la célibataire que je suis a deux choix possibles :
- déprimer toute la journée
- faire comme si c'était un jour normal mais en profiter pour se faire deux fois plus plaisir.

Solution numéro 2 ;)

Petit Frère est en stage, les parents sont dehors, je suis donc seule à la maison.
Au menu Rostis de potiron, pomme de terre et oignons fait maison. Avec du poulet revenu dans de la sauce tomate à la muscade pour ne pas qu'il soit trop sec.
En dessert, une pomme avec du chocolat au lait.
Un bon livre et de la musique.














Autant dire que je ne suis pas la plus malheureuse des célibataires ;)




Bonne soirée à tous les solitaires. N'oubliez pas ce qu'on dit : Mieux vaut être seul(e) que mal accompagné ;)

Une petite chanson pour conclure:



Gros bisous à vous tous ;)

vendredi 30 janvier 2009

Ca devient grave !




Une lubie se manifeste par un enthousiasme exubérant de courte durée pour quelque activité, être ou objet.

Ca devient grave !!!

Quand je découvre quelque chose qui me plait, j’ai tendance à en devenir obsédée. Je dois voir tout ce que peux, lire tout ce qui concerne le sujet, écouter tout ce qui s’y rapporte … parfois même je cherche les habits qui me feront penser. Je cherche toujours le débardeur blanc et le gris des militaires de Battlestar Galactica. Je meurs d’envie d’oser porter les collants rouges flashy de Blair dans Gossip Girl.

Mon acharnement est le plus souvent temporaire. Une fois que j’ai fait le tour du sujet, je le garde précieusement de côté et je passe à autre chose.

En ce moment, je suis « à fond » sur la série Legend of the Seeker. A l’origine, il s’agit d’une saga de Terry Goodkind. Pour l’instant il y a 8 volumes qui oscillent entre 600 et 800 pages. J’ai commencé le premier en janvier … j’en suis au tome 5. (J’ai dû sauter le 4 qui n’était pas disponible à la bibliothèque …).
Le problème d’une lubie, c’est qu’elle prend le dessus sur tout le reste. Je dors plus, je mange plus, je me lave plus, je respire en tournant les pages pour ne pas être déconcentrée …
Je lis dans le bus, le métro, entre des interclasses, ça ne me gène pas de partir plus tôt de chez moi pour arriver plus tôt à la fac et avoir le temps de lire … Bref, je m’autocoupe du monde et dirige ma vie en fonction de cette lubie.
Et encore, ce n’est pas le plus grave ! En revanche …

Il y a plusieurs signes pour me montrer que mes lubies deviennent dangereuses pour ma santé mentale.
- Je commence à rêver du livre, du film, de la série. Exemple : voir un vampire après une overdose de Supernatural. Je suis persuadée qu’il y en a un à côté du panneau qui indique la station de métro.
- J’emploie des mots qui proviennent de mon obsession. Ex : Le Frack de Battlestar
- Si c’est une chanson, je peux l’écouter 4h d’affilées sans m’en lasser.
- Je regarde qui, dans mon entourage est le plus à même de ressembler à d‘autres personnage de mon obsession … Ex : je cherche toujours un M. Darçy mdr
- J‘essaye de trouver des objets dérivés ou qui s‘en approchent

En l‘espèce, j‘ai pris conscience que je devenais folle furieuse tout à l‘heure.
J‘étais dans le couloir en attendant le cours suivant. Je lisais tranquillement dans un couloir assez sombre. Kalhan, l‘héroïne du bouquin était en très mauvaise posture dans une maison plongée dans le noir, luttant pour sa survie face à un poulet démoniaque (bon oké vu comme ça c’est comique mais je vous fait grâce d’un résumé des 50 pages précédentes qui expliquent le pourquoi du comment.) Bref, tout d‘un coup, la porte s‘ouvre et un rayon de lumière s‘incruste. J‘ai de suite pensé : « C‘est bon Kahlan est sauvé, grâce à la lumière, elle va pouvoir localiser la porte et s’enfuir. »
Oui, sauf que la lumière était dans mon monde, pas dans le bouquin. :p
Là ça devient grave :p

Donc, pendant l’interclasse, plutôt que de mon plonger dans le bouquin, je tente de me sevrer en écrivant cet article. C’est dur, le livre est à ma droite … à même pas 30cm ;)

Je croise les doigts pour que la prof revienne bientôt. La vision de la cité idéale de Platon saura me changer les idées.
Cité comme celle d’Aylendil dans le bouquin
Cas désespéré je suis, je resterai et je m’en accommoderai ;)

Humeur : Bonne. Ma folie me fait marrer.
Musique : un amphi est très bruyant sans prof !!
Envie de : Lima India Roméo Echo
Lecture du moment : L’âme de Feu. L’épée de Vérité Tome 5
Petit Bonheur : Ce cours d’Histoire des Idées Politiques est plutôt chouette !! (On y étudie des livres mdr Merci Platon, Aristote, Hérodote and co d’avoir « écris » vos idées.)
Petit Malheur : Finir à 20h le vendredi, ça craint !
La prof est reviendue ++

jeudi 15 janvier 2009

Il y a des jours comme ça.

La vie est un collier de peurs
Bjork

La fille qui rêvait d'un bidon d'essence et d'une allumette.
Titre d'un roman de Stieg Larsson.


En tête du chapitre 3 de Parce que je t'aime de Guillaume Musso


Ce soir, chagrin et colère ne font qu'un. Heureusement que N. est là.

Je m'en sors toujours, pourquoi pas cette fois-ci ?? Je calculerai les dommages collatéraux plus tard ;)

mardi 6 janvier 2009

Demain c'est les soldes.

Surtout ne pas craquer : ni pour des robes, ni des jupes, ni des chemisiers, ni des tops à manches longues, ni des pantalons, ni des bermudas, ni des collants, ni des gilets, ni des pulls. Surtout pas de vestes et encore moins des tee shirts ! Interdiction de m'approcher des sacs à mains, des trousses et des portes monnaies.
Je dois m'autobannir des rayons des débardeurs.
Fuir les habits gris, blancs ou/et noirs.

Oui mais, je voudrai bien un gilet en laine qui tient très très chaud.
Puis à Etam, il y a la petite robe grise dans la matière toute douce qu'il y a que là-bas qu'elle est vendue.
Puis, mes bottes sont mortes.
Mes ballerines prennent l'eau.

Mon Dieu, donnez moi la sérénité d’accepter
Les choses que je ne peux changer,
Le courage de changer les choses que je peux,
Et la sagesse d’en connaître la différence.

Mouais, pas très utile cette prière de la sagesse ...
Bon ben, je serrerai un peu plus mes fringues dans mon armoire ...
(d'ailleurs, FF, ce WE, j'ai rangé mes vêtements et j'ai donné un sac poubelle géant plein à deux petites filles.) ;)