vendredi 18 avril 2008

Les femmes qui lisent sont dangereuses

Surtout pour leur compte en banque !!
Oui mais ce n'est pas de faute ! C'est la faute à Gibert qui propose des livres d'occasions et aux gens qui ramènent leurs livres à ce magasin.

30 minutes à Gibert,45€ en moins :oops: ^^
Le pire c'est qu'au début, j'ai été très sage. Même pas 9€ pour trois livres ... les deux derniers ont atomisés le budget :)

Ce qui m'attend après mes partiels (par ordre de trouvaille dans la boutique)

La révolte des coloriés de Alexandre Jardin
Les survivants d'un naufrage échouent sur l'île de la Délivrance. Dans ce petit groupe, les enfants prennent le pouvoir, se révoltent contre les adultes et assassinent leur professeur,M. Silhouette, dernier représentant d'une autorité par trop contraignante. Mina, John, Julie, Ari, Hector et Dafna peuvent alors inventer une nouvelle société, sans discipline, sans punition ni humiliation. Leurs vêtements ? Les coloriages qu'ils se dessinent sur le corps. Leur écriture ? Les rébus.

Pris au rayon jeunesse, je salive à l'idée des bons moments qui m'attendent. Enfin j'espère. La révolte des coloriés est la version enfantine de "Les coloriés". Ce dernier se passe dans la "vraie vie" et raconte les aventures de Dafna à Paris ... J'avais beaucoup aimé, donc j'ai bon espoir pour celui là.

Longtemps de Eric Orsenna.

Gabriel a pris de profondes résolutions de fidélité pour ne pas suivre la trace de ses ancêtres. Mais sa rencontre au jardin des plantes avec Elisabeth va bouleverser sa vie. Il va se laisser emporter par ses sentiments et s'engager dans une relation adultérine.
Elisabeth qui est également mariée va choisir de rester dans sa famille car pour elle le mariage s'impose comme une Loi.Aussi, puisqu'ils ne peuvent pas vivre ensemble, ils vont tenter de transformer leur amour en légende. Leurs rencontres, aux quatre coins du monde vont défier la routine, jusqu'au jour où Gabriel mettra en place un stratagème pour la garder près de lui.

Je viens de réaliser que je lisais cet auteur surtout pendant mes vacances. Je garde cet auteur comme le dernier bonbon du paquet. Je le regarde, le regarde encore et pfou un jour je craque.


La huitième fille de Terry Pratchett.
Sentant venir sa mort prochaine, le mage Tambour Billette organise la transmission de ses pouvoirs, de son bourdon, de son fonds de commerce. Nous sommes sur le Disque-Monde (Vous y êtes? Nous y sommes). La succession s'y effectue de huitième fils en huitième fils. Logique. Ainsi opère le mage. Puis il meurt. Or, il apparaît que le huitième fils est cette fois... une fille. Stupeur, désarroi, confusion : jamais on n'a vu pareille incongruité. Trop tard, la transmission s'est accomplie au profit de la petite Eskarina. Elle entame son apprentissage sous la houlette rétive de la sorcière Mémé Ciredutemps... Après "La huitième couleur" et "Le huitième sortilège ", voici la troisième huitième. Ne craignez pas la réplétion : comme tant d'autres avant vous, "vous en redemanderez", selon l'incontournable adage de Jérôme Bosch.

A mon grand regret, je n'y connais rien en Science Fiction. J'ai atterri sur le"Disque Monde" le soir de noël pour une aventure du Père Porcher adaptée en une trilogie d'épisodes. J'ai adoré cet univers et depuis j'attendais de trouver le livre d'occasion ... peine d'espoir perdu, j'ai farfouillé et je suis tombée sur celui-ci. Je n'ai lu que le début dans le métro et le bus mais cela à suffit pour me faire rire. L'histoire se déroule à Trou d'Ucques où une Trou d'ucquoise devient mage ... c'est complètement barré mais ce n'est pas grossier et encore moins vulgaire donc ça promet.
^^

Les femmes qui lisent sont dangereuses
de Laure Adler et Stefan Bollmann
Inimaginable de passer à coté de ce livre à prix mini !!
L'ouvrage rassemble peintures et photographies allant du Moyen-âge à nos jours, en suivant un fil d'Ariane thématique : des portraits de femmes face à leur livre, journal, ou lettre. Lisant, absorbées, ou bien captées dans l'instant où leur regard se lève du livre, ces femmes sont conscientes, sentimentales, passionnées ou encore solitaires. Quelques 130 illustrations ont été choisies pour figurer dans ce petit musée imaginaire, dont celles des œuvres de Rembrandt, Manet, Matisse, Edward Hopper...

Source

Il est bôôôô ce livre !! Il commence par une analyse très fine sur le rapport à la lecture qu'ont les femmes. J'en reparlerai plus tard car c'est tellement intéressant que cela mérite bien un article.
En tout cas, celui là je n'ai pas attendu d'être en vacance pour l'apprécier. L'avantage c'est qu'il est possible de "découvrir" une vision puis de le fermer puis d'y revenir quand j'ai quelques minutes puis de le refermer puis ...

La consolante de Anna Gavalda.
« Charles Balanda, 47 ans, architecte à Paris, apprend incidemment la mort d'une femme qu'il a connue quand il était enfant, et adolescent.
« Il déchire la lettre et la jette dans la poubelle de la cuisine. Quand il relève son pied de la pédale et que le couvercle retombe, clac, il a l’impression d’avoir refermé, à temps, une espèce de boîte de Pandore, et, puisqu’il est devant l’évier, s’asperge le visage en gémissant.
Retourne ensuite vers les autres. Vers la vie. Se sent mieux déjà. Allez... C’est fini.
C'est fini, tu comprends ?»
Le problème, c'est que non, il ne comprend pas. Et il n'y retourne pas, vers la vie. Il perd l’appétit, le sommeil, abandonne plans et projets et va essayer de comprendre pourquoi tour se fissure en lui; Et autour de lui. Commence alors un long travail de deuil au bout duquel il est obligé de se rendre à l’évidence : l’échelle de cette vie-ci est illisible et il faut tout rebâtir.» A.G.

L'histoire ne m'attire pas vraiment mais j'ai confiance dans le "Style Gavalda".
Entre Ensemble c'est tout, Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part et 35 Kilos d'espoir quand j'étais plus jeune, je n'ai jamais été déçue !

Vous l'avez compris, l'étudiante en mode "révision partiels" n'a pas grand chose à raconter :oops:

mercredi 2 avril 2008

16 gars, une fille !


16 gars, une fille tananana .. tataaaaaam

(air connu )



Je me souviens qu’il y a quelques temps je vouais un certain mépris aux cyclistes. Qui aurait pensé que je partagerai de mon plein gré tout un WE avec cette espèce là !


Vendredi Soir, départ pour St Sernin Sur Rance prévu à 18h. Manière de m’intégrer au groupe qui m’accueille dans ses rangs pour le WE, je ne trouve rien de mieux qu’arriver 45 minutes plus tard. Je vous passe les détails mais ma gratitude est présente pour ceux qui m’ont attendue et sont venus me chercher !

Bonsoir Lionel ! Présentation du centre par ce gentil G.O et pot de bienvenue. Il reste de la Soupe de Champagne des précédents pensionnaires. Le WE commence bien.
Nous avons un étage rien que pour nous … non correction nous sommes seuls dans un grand centre tout beau, tout neuf. Même le psychopathe annoncé pour le plaisir de faire peur à la seule fille du groupe n’est pas venu !!
Répartition des personnes dans les chambres : L’avantage d’être la seule fille est d’avoir une chambre rien que moi. L’inconvénient est qu’il ne faut pas compter sur les gars pour une brosse à cheveux :p

Samedi matin après un bon petit déjeuner, le « stage » commence réellement pour les cyclistes. Personnellement, la place de coéquipière dans la voiture me satisfait pleinement pour plusieurs raisons :

- Il faut savoir qu’en montagne, la route monte ! Parfois, elle descend mais le plus souvent elle monte ! Il faut aussi savoir que le cycliste est maso ! La route monte, le cycliste pédale, la route monte encore, le cycliste pédale toujours, la route monte encore et toujours, le cycliste souffre mais le cycliste pédale encore et toujours ! Bien à l’abri des douleurs grâce au moteur de la voiture, j’admire leur capacité à endurer les kilomètres qui s’enchaînent. Sur trois sorties, soit un total de plus ou moins 250km, la route montait sur genre 200km !!

Faire du sport est difficile, mais j’ose avancer que certains sont plus cruels que d’autres. Le vélo fait mal sans que la volonté d’être champion du monde impose un nombre hallucinant de kilomètres. Suffit de faire quelques kilomètres, d’arriver face à une pente et zou la douleur commence !

- La voiture suit les cyclistes … et là c’est comme au musée : je peux profiter des beaux mollets qui passent et repassent sous mes yeux mais il ne faut pas toucher ;)

- La voiture est plus stable qu’un vélo pour les descentes qui s’annoncent ! Ben oui c’est bien connu qu’une fois monté, il faut bien descendre à un moment donné ! Le cycliste est maso mais il est aussi fou !! 70km/h dans les descentes. Je rappelle que la tenue de base n’est pas celle de Robocop et qu’il n’y a pas d’airbag en série sur un vélo ! « Ai pas peur moua », Par contre, moi j’étais terrorisée pour eux !

Samedi midi, déjeuner bien meilleur qu’à la cantine !!

Puis vient le moment du débriefing au soleil ! Quelle joie de pouvoir profiter de cette douce chaleur naturelle ! Personnellement, je reprends des forces. J’ai l’impression d’être en vacance et lundi matin mon moral était lui aussi au beau fixe malgré le retour à la fac !

Le cycliste est maso, fou et doublement maso. Après la plus ou moins 100ainte de kilomètres du matin, voilà que la troupe contre attaque ! La force est avec eux.
Cette fois-ci quatre minimes se joignent à nous dans la voiture. Le calme du matin disparaît au profit des rires et des vannes. Tout ça mérite bien d’avoir la tête en compote pour quelques heures :p
Suite à quelques incompréhensions et un peu de mauvaise volonté, cette sortie prend quelques notes de gris et de noir. C’est dommage mais c’est aussi les risques d’être en groupe !

Le cycliste est maso, fou, doublement maso mais ô combien courageux ! Je pense à Mikaël qui a combattu le plus longtemps possible son propre corps et son épuisement ainsi qu’à Thierry qui a lutté jusqu’au bout pour finir le parcours, certes à son rythme, mais nous savons tous qu’il vaut mieux être la torture que le lièvre !!

A l’arrivée, séance d’étirements pour chacun de ces grands sportifs … comme au musée … comme au musée … mdrrrrrrrrrrr

Dîner du soir est aveyronnais : de l’aligot ! Hum que c’est bon !
Je profite de finir mon thé pour rester quelques minutes au calme dans la salle à manger. Du coup, j’ai aidé les « dame de services/cuisinières » à mettre en place la table du petit déjeuner ! A croire que l’hôtel me manque ! Non mais sérieux :p
Puis, je retourne avec le groupe et là tout dégénère ! C’est la guerre à coup de polochons et stYorre. Il y a même des pertes : la babouche de Dorian ! RIP la babouche !! Bref, la journée se termine en éclat de rire et donc en beauté !

Dimanche matin … wahou que c’est rude ! A cause du changement d’heure, le réveil n’est plus à 7h mais à 6h. M’enfin c’est les dernières heures de « vacances » alors autant en profiter comme il se doit.

Le cycliste est maso, fou, doublement maso, courageux et triplement maso. C’est maintenant le Retour du Cycliste !!
Hier la montagne était pentue, aujourd’hui est elle perpendiculaire au sol !! Que quelqu’un les arrête, ils repartent … et avec le sourire en plus !!

Après cette matinée, chacun a mon éternel respect ! J’aurai lâché l’affaire depuis longtemps !!

Dernier repas, il faut quitter les chambres, cette parenthèse dans mon quotidien m’a fait un bien fou. Je me sens requinquée pour au moins le mois à venir !


Pour finir, Le cycliste est maso, fou, doublement maso, courageux, triplement maso, cependant il est aussi très gentil, très drôle, parfois philosophe, très bien musclé (oh ça va hein :p ) et s’ils veulent bien de moi, je repars quand ils le souhaitent!!
Merci les gars ;)
Au plaisir de vous suivre encore pour des centaines de kilomètres !!