samedi 30 mai 2009

Madeleines



Un petit peu d'histoire:
La madeleine de Commercy porterait le prénom d'une jeune soubrette de Commercy, Madeleine Paulmier, servante de la Marquise Perrotin de Baumont, qui en 1755, fabriqua ces gâteaux pour le duc Stanislas Leszczyński. Cette tradition lorraine s'est prolongée jusqu'à nos jours.

Selon d'autres sources incertaines, la madeleine remonterait à l'origine du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, où une jeune fille nommée « Madeleine », aurait offert aux pèlerins un gâteau aux œufs, moulé dans une coquille Saint-Jacques (qui est l'emblème du pèlerinage).


Depuis le début de cette année, je suis en pleine folie Madeleine. C'est un gâteau qui se fait rapidement. Qui est certes très simple mais aussi très bon. Puis c'est une vraie gourmandise : on en mange une, puis une autre, puis une autre et quand je relève la tête, le plat est vide ...Ensuite, elles sont parfaites avec un chocolat chaud mais aussi avec un milkshake à la fraise. Enfin, elles sont parfaites pour les petits faims (et les grandes ^^)

Il y a deux sortes de madeleines sur la photos. Des marbrés au chocolat et d'autres à l'orange confite.
J'en avais prévu au miel mais j'ai U un soucis de cuisson ...

Pour les gourmand(e)s :
Madeleines à l'orange confite :
3 œufs, 150g de beurre selon la recette mais moi j'en mets à peine 50g, 1 cuillère à café de levure chimique, 150g de sucre semoule, 140g de poudre d'amande, 40g d'écorce d'orange confite (j'en rajoute toujours un peu plus), 2 cuillères à soupe de fleur d'oranger.

- Couper l'écorce d'orange en petit morceau et réserver.
- Battre les œufs avec le sucre. Ajouter la farine, la levure, la poudre d'amande, l'écorce d'orange, l'eau de fleur d'oranger et le beurre fondu.
- Mélanger jusqu'à obtenir une pâte homogène.
- Laisser reposer au moins une heure au réfrigérateur.
- Préchauffer le four à 270°. Mettre les madeleines pendant 4 minutes à cette température. Puis baisser le four à 210° pour 4 nouvelles minutes.
-Attendre quelques minutes avant de démouler les madeleines.

Madeleines marbrées au chocolat :
3 œufs, 150g de beurre selon la recette mais moi j'en mets à peine 50g, 1 cuillère à café de levure chimique, 150g de sucre semoule, 1 sachet de sucre vanillé 80g de chocolat en poudre. (Le Van Hooten est excellent ...)

- Battre les œufs avec le sucre. Ajouter la farine, la levure et le beurre.
- Mélanger jusqu'à obtenir une pâte homogène.
- Diviser la pâte en deux partie. Une restera nature et dans l'autre, il faut ajouter le chocolat en poudre.
- Laisser reposer au moins une heure au réfrigérateur.
- Préchauffer le four à 270°. Mettre les madeleines pendant 4 minutes à cette température. Puis baisser le four à 210° pour 4 nouvelles minutes.
-Attendre quelques minutes avant de démouler les madeleines.

A ce qu'il parait, tiède, elles sont encore meilleures. J'en sais rien, je n'ai jamais le temps d'en manger lol
Mes moules sont en silicones et ils sont très biens. C'est d'ailleurs les seuls moules en silicones qui me conviennent. (Je n'aime pas ceux pour les cakes.)

Voilà, voilà.

Ha oui ... les droits d'auteurs.
Mes recettes viennent de ce livre (souvenir du salon du livre) :
MADELEINES -NOUVELLES VARIATIONS GOURMAN...
Auteur(s) :
PANTALEONI LUCIA
Editeur : Solar
Prix : 6€90

samedi 23 mai 2009

J'abandonne



Quatrième de couverture a écrit:
" D'un signe, mon collègue me fait comprendre qu'il est encore trop tôt, qu'il vaut mieux attendre encore si nous voulons avoir une chance. Les hyènes que nous sommes ne sont jamais pressées. Elles tournent des heures autour de leur proie en attendant qu'elle faiblisse et se couche. C'est pourquoi nous ne présentons notre demande que lorsque le client est allé au bout, tout au bout de son chemin. C'est quand il est bien tendre, comme dit mon collègue, qu'il faut bondir et le dépecer. Et nous bondissons. Mais aujourd'hui, je ne veux plus bondir.


Il semble que cette édition soit épuisée.
En poche chez Folio avec une couverture atroce :
Pages : 111
Prix : 4€30

Le narrateur est une hyène. C'est de la sorte que sont surnommés ceux qui "attrapent" les proches d'un défunt tout frais afin de lui faire signer les papiers pour le don d'organe.
Chaque jour, cet homme est confronté à la mort. C'est toujours plus facile quand ça concerne les autres ... mais comment faire face à la mort de la femme qu'on aime ? Là, les choses deviennent compliquées.

Pourquoi j'ai choisi ce livre :
Parce que faut être honnête, mais aussi j'aimerai bien abandonner ! Avoir le pouvoir de dire stop et de mettre à l'abri pour quelques temps.

Pourquoi j'ai aimé ce livre :
- Pour l'écriture très émouvante et "réaliste et actuelle".
Le narrateur en a ras le bol de ce monde vulgaire, violent, aveugle, incompréhensible etc
L'auteur utilise de vrais faits divers pour mieux implanter son héros dans notre réalité : l'affiche de Bigard "qui met le paquet", un meurtre dans un train et aucun passager qui bouge, la retraite de Céline Dion, la multiplication des Yougoslaves mendiants avec les petits "shootés" pour qu'ils restent sans réaction des heures durant etc etc
C'est violent, triste et prenant. Le narrateur va-t-il finalement tout abandonner ou l'amour de sa petite fille sera suffisant pour qu'il remonte à la surface ?

- Pour la construction du récit : une nouvelle "cliente" vient au bureau des hyènes. Installée dans le "confessionnal", les hyènes attendent le bon moment pour lui sauter dessus. C'est à travers les réactions de cette maman que le narrateur va se dévoiler par de multiples flash-back et des passages où il s'adresse à cette femme sans lui parler pour autant.

- Pour la fin. C'est une fin "ouverte" donc au lecteur de choisir celle qu'il souhaite. Perso, l'histoire se termine bien

Livre à fuir :
Si vous n'aimez pas les livres tristes ou qui sont des balades où il faut se laisser emporter.
Si vous cherchez l'évasion ou quelque chose de comique

samedi 9 mai 2009

Le sumo qui ne pouvait pas grossir



Sauvage, révolté, Jun promène ses quinze ans dans les rues de Tokyo, loin d'une famille dont il refuse de parler.
Sa rencontre avec un maître de sumo, qui décèle un « gros » en lui malgré son physique efflanqué, l'entraîne dans la pratique du plus mystérieux des arts martiaux.
Avec lui, Jun découvre le monde insoupçonné de la force, de l'intelligence et de l'acceptation de soi.
Mais comment atteindre le zen lorsque l'on n'est que douleur et violence ?
Comment devenir sumo quand on ne peut pas grossir ?

A l'envers des nuages, il y a toujours un ciel...



Résumé : Site Officiel de Eric Emmanuel Schmitt

Remarques :
Pages : 101
Prix : 10€
5ième volume du Cycle de l'Invisible.

Pourquoi le lire ?
C'est EES donc forcément ça va être bon comme une glace prise en pleine après midi au bord de la mer.
Quand il sort un nouveau livre, je ne réfléchis pas. J'achète car je sais que je vais aimer. Je n'ai jamais été déçue sachant que ce livre est le 11 ième que je lis de cet auteur.

Le cycle de l'invisible part d'une idée très noble : présenter les religions sans en faire de la propagande. C'est très doux et très tolérant.
Milarepa évoquait le Tibet.
Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran sur l'islam.
Oscar et la dame rose (le plus triste selon moi) est écrit sous forme de lettres adressées à Dieu par un enfant mourant
L'enfant de Noé : Juif "contre" Catholique. Contre est très mal employé : un prêtre recueille des enfants juifs pendant la second guerre. Mon préféré de la série.

Puis vient enfin cette histoire de sumo qui est juste prétexte à faire "la morale" sur le fait de s''accepter soi même mais aussi la famille et les bagages que l'on traine derrière soi.
Cependant, c'est tellement bien écrit que le livre n'est pas moralisateur. C'est plutôt un moyen de prouver à ceux qui ne croit en rien et encore moins en eux même que leur vie peut changer.
Encore faut-il accepeter l'aide proposée et avoir le courage d'être maitre de son destin.
Jun souffre pas mal au fil de son "entrainement" de sumo, mais il parvient à avoir l'énergie nécessaire pour survivre à tout. Y compris quand son "guide" le place face à ses propres démons.

J'oubliais, la phrase finale est "à croquer"

Pourquoi ne pas le lire ?
Il faut être honnête : il ne se passe rien dans le livre !
C'est un "essai philosophique" donc même si l'histoire à un début, un milieu et une fin, elle a rien de palpitant, de mystérieux, d'intriguant etc etc
Ensuite, il faut aimer les histoires courtes. Le but n'est pas de raconter une grande aventure juste un petit moment de la vie de Jun et de montrer l'influence de la zen attitude sur sa vie. Rien de plus, rien de moins.